Organisation de l’hypokhâgne


La première année, lettres supérieures ou hypokhâgne, permet d’approfondir toutes les disciplines littéraires.

Les programmes

Le ministère définit des horaires par discipline mais pas de programme. Notre objectif est de donner les bases pour la compréhension des principales questions dans chaque discipline et les méthodes de travail pour pouvoir aborder la deuxième année. Ainsi, chaque professeur détermine ce qui lui paraît important dans sa discipline et il bâtit en conséquence son programme pour l’année (jusqu’en juin). Si le cadre est le même pour toutes les hypokhâgnes de France, l’enseignement y est très varié.

La coordination des enseignements

Nous insistons beaucoup sur la coordination des enseignements entre les professeurs des différentes disciplines pour que l’année d’hypokhâgne demeure vraiment pluridisciplinaire, ce qui facilite les décisions d’orientation à la fin de l’année. Le préfet des études et le professeur principal assurent cette coordination entre les enseignants et donnent les conseils pour l’orientation : l’équivalence en fin d’année à l’université et le choix de la spécialité en khâgne.

Les langues anciennes

Nous faisons une place importante aux langues anciennes. En plus des cours de latin – obligatoires en hypokhâgne – et de grec destinés à ceux qui ont étudié ces langues dans le secondaire, nous proposons deux cours pour les « grands commençants », cours intensif (4 heures hebdomadaires) d’initiation au grec et au latin. Nous sommes convaincus que cette formation garde de nos jours toute sa valeur. Aussi tous nos étudiants ont-ils durant cette année une formation poussée au latin et un bon nombre d’entre eux aux deux langues anciennes, ce qui leur permet d’envisager la poursuite en lettres classiques.

Contrôle des connaissances et équivalences avec l’Université

L’enseignement est réparti sur trois trimestres en première année, avec, à la fin de chaque trimestre, une semaine consacrée à un concours blanc au vu duquel le conseil de classe établit le bulletin qui est envoyé aux familles. En fin d’année, il examine l’orientation souhaitée et les voeux d’équivalence. Cette année ne se redouble pas. Ceux qui ne poursuivent pas en khâgne peuvent rejoindre l’université en L2 dans la licence de leur choix, après validation des crédits ects délivrés par la classe préparatoire. Dans cette perspective, nous avons signé des conventions avec les Universités Lyon 2 et Lyon 3.