CPGE – Témoignages d’anciens élèves #3

24 mars 2021

Passés par Sainte-Marie Lyon, nos anciens élèves nous racontent leur parcours et leur expérience. Ils nous expliquent comment leurs années en classes préparatoires au lycée Saint-Paul les a aidés à atteindre leur but.

Camille Faure est une ancienne élève des classes préparatoires ECE de 2015 à 2017 à Sainte-Marie Lyon. Elle a poursuivi ses études à GEM et suit également un double diplôme à l’IRIS SUP (Institut des relations internationales et stratégiques) en géoéconomie et gestion des risques.

Qu’est-ce que vous retenez de vos années à Sainte-Marie Lyon ?

Avant tout, mes amis ! Même si nous sommes aux quatre coins de la France voire même un peu plus loin, nous avons créé et gardé des liens très forts (nous partons encore en vacances ensemble). Plus sérieusement, l’aspect humain a été fondamental dans mes années à Sainte-Marie. La bienveillance des professeurs toujours à l’écoute et disponibles, des encadrants et des autres élèves a été primordial et m’a permis de vivre ces deux années sereinement même si on passe parfois par des moments plus compliqués au vu de la charge de travail et de l’exigence attendue.

Comment avez-vous construit votre projet d’études, puis professionnel après votre passage à Sainte-Marie Lyon ?

J’ai toujours été attirée par les sciences économiques et sociales et mon intérêt pour ces matières s’est confirmé avec les cours d’ESH que j’ai reçu à Sainte-Marie. Les cours sur le développement et la croissance m’ont particulièrement intéressée. J’ai, après Sainte-Marie, intégré GEM en 2017. J’ai pu dès ma deuxième année donner une couleur un peu plus géopolitique à mon diplôme. Mais difficile de se rendre compte au travers de cours théoriques, même très intéressants, de la réalité du monde du travail et des possibilités qui peuvent s’offrir à nous. J’ai donc décidé de faire une année de césure de juillet 2019 à juillet 2020.

J’ai réalisé mon premier stage au Consulat général de France à Sydney. Ce stage a été une révélation et m’a confirmé que je voulais travailler dans un environnement international. Cependant je trouvais que la dimension économique n’était pas assez présente. J’ai donc décidé de réaliser mon second stage au sein du Bureau de Business France à Amsterdam. Le but de Business France est d’aider les entreprises françaises (principalement PME et ETI) à exporter leurs produits à l’étranger, dans mon cas, aux Pays-Bas. Cette expérience a encore une fois été enrichissante mais après avoir fait deux stages dans des administrations publiques je voulais découvrir le fonctionnement d’une grande entreprise. J’ai donc décidé de faire ma dernière année d’étude en alternance.

Ces deux années m’ont appris à avoir confiance en moi, à ne jamais baisser les bras, à relativiser et à m’adapter.

Après de multiple recherches et de nombreux entretiens j’ai décroché un poste de chargée de crise à la Société Générale. Depuis septembre 2020 je réalise donc ma dernière année d’étude à GEM en alternance. Je suis également en double diplôme à l’IRIS SUP (Institut des relations internationales et stratégiques) en géoéconomie et gestion des risques. La gestion des risques et la gestion de crise pour les grandes entreprises sont des sujets qui m’intéressent et qui me semblent particulièrement d’actualités.

Que gardez-vous de votre passage en classes préparatoires à Sainte-Marie Lyon ?

Mon passage en classes préparatoires à Sainte-Marie Lyon m’a permis d’atteindre les buts que je m’étais fixé au niveau professionnel mais m’a aussi permis de me construire en tant que personne. Je suis sortie de ma zone de confort en entrant en classes préparatoires. Je me suis challengée et me suis prouvée que je pouvais y arriver. Ceci me permet aujourd’hui de me lancer avec moins d’appréhension dans de nouveaux projets et d’accepter l’échec.

Ces deux années m’ont appris à avoir confiance en moi, à ne jamais baisser les bras, à relativiser et à m’adapter. Et toutes ces qualités me servent tous les jours aujourd’hui que ce soit au niveau professionnel ou personnel.

Alors oui, les classes préparatoires ce n’est pas facile tous les jours mais si c’était à refaire je ne le ferai pas différemment. Et comme dirait Mme Gorlier avant chaque DS de maths « vous savez faire des choses » !