Débouchés


La qualité de la formation dispensée en classe préparatoire est reconnue par les Universités. Ainsi, par un système d’équivalence, les khâgneux obtiennent à leur sortie un niveau Bac+2.

 

On peut ensuite distinguer deux étapes dans leur orientation :

Une orientation vers les métiers de la recherche

Ceux qui n’ont pas réussi le concours de l’Ecole normale supérieure suivent un cursus universitaire sur le schéma LMD (Licence, Master, Doctorat). Les meilleurs d’entre eux peuvent être auditeurs libres à l’ENS. Ils sont alors autorisés à suivre l’intégralité des cours avec les élèves normaliens ; ils sont évalués par des professeurs de l’ENS mais … ils ne sont pas rémunérés.

Une orientation professionnelle après la licence ou le master

Les anciens khâgneux passent alors les concours de l’enseignement (agrégation, CAPES), ou choisissent d’autres orientations (édition, métiers de la culture, …)

Les anciens étudiants de classe préparatoire de Sainte-Marie ont ainsi pu poursuivre des cursus très variés en dehors de l’enseignement :

  • dans les Instituts d’Etudes Politiques (Sciences Po Paris, IEP de Province)
  • dans des formations de management (ESSEC, Ecole de Management de Lyon, …)
  • dans les formations aux métiers de la communication, de l’édition et de l’audiovisuel (Ecoles de journalisme, Celsa,…)
  • dans des formations liées au patrimoine (Ecole du Louvre, …)

 

Les débouchés de l’Ecole Normale Supérieure

L’ENS Lyon est habilitée à décerner des diplômes de fin d’études jusqu’au niveau Master.

Elle est un vivier d’excellence, ouvert sur les Universités, donnant une formation intellectuelle et scientifique de haut niveau, à partir des bases de la classe préparatoire.

L’agrégation qu’elle prépare permet d’enseigner en classes préparatoires ; elle est aussi un passeport vers de nombreuses carrières, notamment, par vocation, celles de la recherche et de l’enseignement supérieur.

La tendance à la diversité des parcours professionnels n’est pas nouvelle, même si elle s’est accentuée. Les itinéraires sont multiples, faits de fréquents allers et retours. Les normaliens et les normaliennes, tout en devenant des spécialistes d’une discipline, sont généralement perçus aussi comme des généralistes appréciés.

Dans l’enseignement supérieur

L’enseignement supérieur et les classes préparatoires restent les débouchés les plus fréquents et les plus normaux, par référence aux missions de l’Ecole.

On trouve également des normaliens dans tous les domaines de la recherche.

Dans l’administration

Des normaliens font de plus en plus carrière dans l’administration de l’Education Nationale où certains sont recteurs, inspecteurs ou proviseurs.

Certains diplômés de l’Ecole Normale Supérieure font aussi l’E.N.A. Ils sont plusieurs actuellement à l’Inspection des Finances, au Conseil d’Etat, à la Cour des Comptes.

Dans le secteur privé

Dès lors qu’est soldée la question de l’engagement décennal de service public, le secteur privé peut attirer aussi des normaliens, s’illustrant dans tous les types de carrière.

Parcours individuels

Les normaliens de Lyon, ne forment pas un corps et ils préfèrent les parcours individuels originaux, facilités seulement par leur qualité d’ancien normalien.e